[Journées du Patrimoine de Pays] Une bonne quarantaine de marcheurs à la randonnée Terre à Terre de l’association Vallée du Surmelin

La randonnée pédestre organisée, dimanche 29 juin, par l’association intercommunale Vallée du Surmelin dans le cadre de la 27e édition

des Journées du Patrimoine de Pays autour du thème Terre à Terre a rassemblé une bonne quarantaine de marcheurs au départ de Baulne-en-Brie commune de Vallées-en-Champagne. 

 

Avant de s’élancer vers Celles-lès-Condé, les participants ont fait le tour culturel du propriétaire. Une balade contée a permis de découvrir ou redécouvrir la porte de la prison de la Petite Roquette, le petit pont sur le Surmelin, le mur de mémoire, le jardin en permaculture de Catherine Dartinet et le lavoir orné de l’œuvre La Laitière et le pot au lait. 

 

Grande ortie, Achillée millefeuille, Ronce commune, Plantin lancéolé, Gaillet gratteron, Lierre grimpant, Lierre terrestre, ou encore Pâquerette : Au cours de la rando, les participants avaient tout le loisir de photographier les plantes sauvages de la Vallée du Surmelin proposées dans

un quizz imaginé par Sandrine Farget-Seynhaeve, spécialiste en botanique, herboristerie et permaculture. 

 

Un peu avant midi, le « petit village » de Celles-lès-Condé a accueilli les randonneurs, cour arrière de la mairie, pour une petite restauration,

la découverte d’activités locales et la conférence de Sandrine Farget-Seynhaeve : Renouer avec le vivant grâce au jardin. 

 

Le retour sur Baulne-en-Brie s’est effectué après une visite du « petit village ». 

 

Catherine Dartinet présente la composition de son jardin aux randonneurs.
Catherine Dartinet présente la composition de son jardin aux randonneurs.

Elle a dit !

 

« Rétablir le sens ! Le but de la permaculture est de faire venir la biodiversité qui a disparu de nos jardins, de nos champs. De tout, en fait. Il n’y a plus de vie dans les sols et cela pose un problème. À terme, il n’y aura plus de vie, même pour nous. 

 

Ma volonté est de mettre le maximum de plantes, de fleurs, tout au long de l’année, de janvier à décembre. Je souhaite qu’une fleur fleurisse dans le jardin. J’y arrive presque. Il en manque peut-être encore quelques-unes fin décembre, début janvier.

 

 

La permaculture, c’est très long. Il y avait ici un jardin traditionnel avec bêchage en automne, fraisage au printemps, puis semis et enfin récolte.

Avec le changement climatique, c’est très dur de voir les plantes souffrir. Elles ont besoin d’eau. Elles ont besoin d’accompagnement. 

 

Dans la nature, les plantes sont amies. L’une va repousser certains insectes pour que l’autre puisse vivre. Dans nos champs, cela fonctionne moins bien parce que l’on tue tout, parce que l’on met des pesticides et des engrais chimiques. Bref, la terre est morte. 

 

Pour résoudre un peu cela à mon échelle, j’ai décidé de passer en permaculture. La permaculture est un bien grand mot, mais c’est le bon sens

de nos anciens. J’essaie d’associer les plantes, d’en mettre le maximum possible, et surtout de pouvoir me nourrir par mon jardin. » 

 

Le jardin de la permacultrice Valcampanienne est une caverne d’Ali-Baba. Ici les choux encadrent les salades et les poireaux. Là, l’ail côtoie

les échalotes, les oignons, les cornichons, les concombres et les tournesols. Là-bas, un groupe s’est formé comprenant l’hysope, les flageolets, les tournesols, les salades, les courges et les calebasses. Un poil plus loin, on aperçoit la menthe, les orties, le fenouil, la lampsane, les haricots d’Espagne et les volubilis. On retrouve la menthe, juste là, avec cette fois-ci la ciboulette, la myrtille, le cerfeuil perpétuel, les cives, la clématite, la buglosse officinale, l’aspérule odorante, l’estragon. Bref, on ne sait plus où donner de la tête. Il y en a partout et pour tous les goûts ! 

 

Au jardin, l'entraide est le maître-mot. L'échelle aux courges peut être également utilisée par les tournesols.
Au jardin, l'entraide est le maître-mot. L'échelle aux courges peut être également utilisée par les tournesols.

DB

Crédit photos : Axomois Production

Écrire commentaire

Commentaires: 0