La cérémonie des vœux à la population du maire et de l'équipe municipale de Château-Thierry s'est déroulée jeudi 9 janvier dans un Palais des Rencontres copieusement garni.
Retrouvez ci-dessous l'intégralité du discours de Sébastien Eugène.
« L’année 2025 a débuté il y a quelques jours et je tiens, avec l’équipe municipale et les agents, à vous adresser nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Des vœux de bonheur dans vos vies personnelles, professionnelles, associatives. Des vœux de réussite. Des vœux de bonne santé. Et plus les années passent, plus on se rend compte à quel point être en bonne santé demeure essentiel pour accéder au bonheur et
à la réussite…
Évidemment, les défis fin 2024 n’ont pas disparu quelques jours plus tard, début 2025.
Au niveau international, tous les éléments de stabilité volent en éclat, que ce soit à travers la guerre en Ukraine, le génocide à Gaza ou le futur président des États Unis qui souhaite annexer le canal de Panama, le Canada et le Groenland… rien que ça !
Au niveau national, ce n’est pas vraiment mieux. La France n’a pas de budget, pas de projet. Le seul aspect qui peut être positif, c’est de re-découvrir qu’en démocratie, ce qui compte ce n’est pas tant la personnalité du Premier ministre que la composition du Parlement.
Le pire dans tout cela, c’est que l’on ne voit pas vraiment le bout du tunnel et que l’on se sent impuissants.
Certes, les petits calculs, personnels et partisans, ont toujours existé mais la situation devrait amener à une plus grande prise de hauteur
et à la recherche de consensus. Je crois que les rassemblements transpartisans sont possibles comme nous le faisons à la Ville, à l'Agglo-mération, au Département, avec une représentation des sensibilités politiques très large dans les exécutifs.
Je pense d’ailleurs que celles et ceux qui seraient tentés de transposer les clivages nationaux à la politique locale se trompent profondément.
Personnellement, après avoir adhéré au même parti depuis 15 ans, j’ai décidé de ne pas renouveler mon adhésion. C’était mon premier et
mon seul parti. Je serai désormais « sans étiquette ».
Face aux troubles nationaux et internationaux, j’ai la conviction que le niveau local doit être une bulle de protection, où l’on se sent mieux.
Ainsi, en 2025, aux instabilités internationales et nationales, je souhaite que nous répondions localement par de la stabilité. Pour la Ville,
cette stabilité sera incarnée par la concrétisation de nombreux projets et pour notre Agglomération – j’y reviendrai lors des vœux de l'Agglo-mération le 27 janvier – par un indispensable redressement.
« Concrétisation » sera, pour la Ville, le maitre mot de 2025. Nombre de projets sur lesquels nous travaillons depuis le début de mandat,
parfois même depuis 2017, se concrétiseront.
Jean Marc Pourcine en a évoqué plusieurs en matière patrimoniale, notamment la rénovation de l’église Saint Crépin, la réouverture du musée Jean de La Fontaine ou encore la valorisation du château médiéval. Les évènements culturels seront, cette année encore, très nombreux
avec un focus sur les 500 ans de la reconstruction de l’église Saint Crépin que prépare aussi Frédéric Jacquesson.
Il y en a bien d’autres…
- La place de l’hôtel de ville est en plein chantier, après des années de préparation liées aux diagnostics et fouilles archéologiques, et aux réseaux enterrés.
- Le réaménagement des Vaucrises bat son plein avec une reconfiguration majeure des espaces publics par la Ville et des logements par Clésence. Ces efforts seront complétés par la construction d’une crèche par l’Agglomération, sur un terrain que la Ville cèdera, une fois le permis de construire obtenu, à l’euro symbolique.
- De même, à Blanchard, la rénovation urbaine se poursuivra par le bailleur social Clésence, pour la rénovation des logements suivie par Cathy Coutant, et de la place de l’horloge, qui est entrée dans sa dernière phase de reconfiguration avec la déconstruction du dernier bâtiment.
- La Ville continuera l’aménagement des abords du Palais des Rencontres. Après l’aménagement d’un espace réversible en parking et en terrain sportif l’an passé, nous entamerons d’ici quelques mois la construction d’un lieu de rencontre, un jardin d’agrément poétique.
- La création d’un crématorium à côté du cimetière de la Moiserie est toujours prévue. Si sa construction n’a pas débuté, c’est tout simplement parce que les coûts de construction ont fortement augmenté et que nous devons, avec l’entreprise qui gèrera l’équipement, trouver le bon moyen pour équilibrer l’opération.
Nous avions le choix, soit de débuter tout de suite l’opération en augmentant considérablement les tarifs de crémation, soit de prendre un peu plus de temps pour négocier avec le prestataire… Nous avons privilégié la seconde option et j’ai bon espoir qu’un accord puisse être trouvé prochainement.
- Des travaux de voirie seront également menés [Plan avenue de Montmirail]. D’abord, rue de Gerbrois où le chantier de la 1ère phase est sur le point de débuter. Nous poursuivrons la rénovation d’une partie de l’avenue de Soissons, dans la continuité des travaux réalisés l’an passé. Et nous entamerons le réaménagement de l’avenue de Montmirail dans le cadre du programme d’amélioration de nos entrées de ville.
Nous commencerons en 2025 sur la partie Est, là où l’enfouissement des réseaux a été réalisé l’an passé. Puis nous attaquerons la partie Ouest, avec le réaménagement de l’espace dédié aux monuments mémoriels, place Paul Doumer. L’objectif est de mieux les valoriser et de permettre la tenue d’un certain nombre de cérémonies sans avoir à couper la circulation dans ce secteur routier stratégique.
- Le changement des têtes de candélabres par de la Led se poursuit et, d’ici le 1er février, nous devrions être en mesure de doubler le nombre de rues qui resteront allumées la nuit.
Les projets d’investissements portés par Mohamed Rezzouki sont très nombreux. 10 millions d’euros réalisés en 2024 ; 9 millions d’euros prévus en 2025 : notre niveau d’investissement est bien au-dessus des villes de taille analogue et constitue un record pour notre ville, devant le record précédent de 2018.
Les budgets intéressent peu de monde, sauf le jour où ils sont déficitaires et qu’il faut les combler. Pourtant, le pilotage ces dernières années, par Jérôme Haquet, a été très fin et nous a valu quelques insomnies – littéralement – à la suite du covid et de la période de forte inflation.
Ne pas augmenter les taux de fiscalité pour la 18e année consécutive ; avoir des tarifs municipaux qui, depuis 2017, ont augmenté moins vite que l’inflation ; sauvegarder les subventions aux associations suivies par Nathalie Redouté ; tout cela relève d’un petit miracle…
Ou plutôt, cela relève d’une très grande maturité de notre administration en matière financière. Maturité également démontrée en 2024 par la mise en place d’un contrôle allégé de certaines dépenses par le Trésor Public. Sur les 800 communes que compte l’Aisne, nous sommes la première à avoir instauré ce contrôle allégé.
Mais je tiens aussi à le dire : l’équilibre est très fragile. Notre ville demeure l’une des 250 villes les plus pauvres de France et les marges en fonctionnement sont de plus en plus restreintes. Je mets donc en garde les apprentis sorciers en matière budgétaire ; on a vu ce que cela a donné à l’Agglo…
Côté investissements, on est aussi au maximum. Et pourtant, les demandes supplémentaires ne cessent d’affluer. Paradoxalement, plus des investissements sont réalisés, plus les demandes augmentent. J’avoue que c’est quelque chose que je n’avais pas mesuré quand j’avais pris ces fonctions. Mon postulat de départ, c’était qu’en répondant aux demandes, à terme il y en aurait moins.
J’étais un peu naïf… Dans les faits, c’est exactement le contraire qui se produit : plus vous améliorez de choses et plus vous créez de nouvelles attentes. Par exemple, quand vous rénovez un équipement sportif, tel usager d’un autre gymnase se demande pourquoi celui qu’il utilise n’a pas été rénové ? Pourquoi son local associatif n’a pas été agrandi ? Pourquoi son école n’a pas été améliorée ? Pourquoi la rue devant chez soi n’a pas été refaite ? Au final, malgré tous les efforts et justement parce que de gros efforts sont faits, les demandes augmentent.
En 2025, et ça va être dur de s’y tenir, nous allons donc privilégier les finitions. En d’autres termes, nous allons veiller à bien terminer ce qui a été commencé – que ce soit des chantiers de travaux ou des études préalables.
Je tiens à rassurer celles et ceux qui sont en attente : ce n’est pas parce que des travaux ne seront pas réalisés en 2025 que nous ne pourrons pas préparer ces investissements pour les années futures. Je pense évidemment à U1. Mais aussi au club house du tennis rue de Mosbach ou encore au café associatif que nous aimerions installer au rez-de-chaussée des ateliers d’art, à côté de la médiathèque.
On comprend tous que l’on ne peut pas tout réaliser au même moment. Ce qui compte, c’est la dynamique générale, et 2025 sera un grand cru en matière de concrétisation.
Ce qui compte aussi, c’est d’avoir de la lisibilité sur le futur de notre ville.
L’an passé, nous avons lancé l’initiative participative « Château-Thierry 2040 », dont le but est de penser collectivement notre ville sur le temps long.
La démarche, coordonnée par Francis Rimlinger et le directeur général des services, s’est notamment traduite par deux réunions publiques et un questionnaire, et nous venons tout juste de diffuser le compte-rendu avec le magazine municipal distribué dans toutes les boites aux lettres.
Je ne vais pas énumérer tous les projets mais je vous propose d’en passer certains en revue.
D’abord, le stade municipal, qui s’est développé pendant près d’un siècle sans aucune réelle harmonisation. La rénovation de la piste d’athlétisme en 2024, portée par Eric Bozzani, a constitué la première étape d’une large restructuration cohérente du stade.
La deuxième étape, ce sera d’agrandir le parking sur une partie de l’espace sportif à proximité, et de mieux aménager la partie restante, notamment avec un espace couvert fortement demandé par les scolaires et les joueurs de pétanque.
La troisième étape, ce sera la rénovation des bâtiments et leur réorganisation avec idéalement la construction de vestiaires-gradins donnant sur le terrain synthétique. La fusion des deux clubs de foot demeure une condition préalable à la rénovation des vestiaires.
Si on remonte un peu plus au nord, on a le quartier de gare [photo de la gare]. L’incapacité ces dernières années de notre territoire à bâtir un projet ambitieux pour l’ensemble du quartier de gare, au potentiel immense, pas tant sur Château-Thierry, que de l’autre côté des voies ferrées, est problématique.
Face aux blocages, la Ville avait décidé il y a 2 ans de se lancer seule et d’aménager unilatéralement son parvis de gare. Au vu des change-ments à l’Agglomération il y a 8 mois, Château-Thierry n’a pas lancé d’études d’aménagement et espère toujours qu’un projet global concerté pourra voir le jour.
Mais si l’aménagement du parvis est en pause, plusieurs projets vont voir le jour :
- Tout d’abord, la passerelle de la gare sera rendue accessible et les travaux commenceront, comme cela est prévu depuis 3 ans, dès cette fin d’année. Quand nous l’avions annoncé avec la SNCF et la Région il y a trois ans, peu de monde nous croyait au vu des nombreuses promesses qui faisaient surface depuis 20 ans avant chaque échéance électorale. Mais les sillons ont bien été réservés pour des travaux en 2025 et en 2026, et de premières interruptions de trafic à cette fin sont déjà prévues sur la fin d’année 2025. Je remercie monsieur le sous-préfet pour le compte de l’État, Dominique Moyse et Élisabeth Clobourse pour la Région qui cofinance ces travaux.
- L’autre projet qui se concrétisera, c’est la construction de la résidence jeunes actifs. Face aux lenteurs de l’Agglomération, la Ville avait repris le dossier qui est désormais finalisé. Il sera présenté au 1er semestre 2025 en collaboration avec Clésence et en lien avec une pension de famille porté par Espoir 02.
- La construction d’une résidence séniors sociale pourrait également voir le jour dans le quartier de gare. Alors que les travaux de la rési-dence séniors privées DOMITYS au jardin des petits prés se poursuit, nous savons qu’elle ne sera pas accessible à toutes les bourses.
Vu le vieillissement de la population, nous préférons anticiper et nous travaillons avec l’OPAL sur un projet de résidence séniors avec des loyers plus abordables. Ce projet sera travaillé en 2025 et nous devrions avoir un projet abouti d’ici peu.
En remontant légèrement au nord, le souhait à horizon 2040 est de bien mieux valoriser la fausse Marne, par exemple pour des projets touristiques ou l’hivernage de bateaux, notamment sur la pointe Est de l’ile. Dès 2025, nous améliorerons l’accessibilité au square Pierre Sémard, notamment par l’abaissement d’un muret sur le quai Dupuis Delisy. Et nous engagerons de premières études pour une remise en état de la fausse Marne.
De l’autre côté, l’école des Filoirs est amenée à évoluer. Avec Natacha Tholon, nous réaliserons en 2025 une étude d’agrandissement. Celle-ci a été retardée pour une raison très simple : la natalité a fortement baissé dans notre pays et le nombre d’habitants dans notre ville stagne voire baisse légèrement. Il conviendra donc de bien dimensionner cette possible extension.
Après la rénovation urbaine de Blanchard et des Vaucrises, l’autre grand projet de rénovation urbaine se concentrera sur le quartier de la Vignotte. J’entends aujourd’hui les mêmes doutes que l’on avait entendu à l’époque sur Blanchard et Vaucrises : votre projet est trop ambitieux, ça prend trop de temps, vous n’y arriverez pas…
Non seulement la rénovation à Blanchard et Vaucrises devient une réalité mais on anticipe déjà ce prochain grand chantier de la Vignotte en lien avec l’OPAL.
Pour résumer, l’enjeu est de rénover deux barres d’immeuble, d’en déconstruire une - celle du milieu, pour ouvrir sur le parc Saint-Joseph. Si le lycée Saint-Joseph accepte une cession à la Ville, nous pourrons mieux aménager ce parc, notamment en aire de jeux et en espace sportif.
Cela permettra de déplacer les espaces sportifs qui sont aujourd’hui devant le gymnase Brossolette. En agrandissant le gymnase on pourra dès lors déménager les activités d’escrime, de gymnastique, de boxe qui sont aujourd’hui dans l’espace U1.
Les études d’agrandissement du gymnase seront réalisées cette année et marqueront le début de la rénovation de U1. Je sais que cela est contre intuitif : la 1ère étape de rénovation de l’espace culturel et associatif de U1 passe par l’agrandissement d’un équipement sportif...
Parallèlement, nous poursuivrons le projet architectural sur U1 avec la réorganisation des espaces qui sera facilitée par le déménagement de l’entreprise industriel API qui a toujours refusé de partir. Nous étions en procès depuis plusieurs années ; nous avons gagné fin 2024 et la décision du tribunal devrait être effective en 2025. La rénovation du lieu n’est donc pas une arlésienne, c’est simplement un projet très long, très ambitieux qui nécessite un grand nombre de démarches préalables.
Imaginer notre ville dans 15 ans, c’est évidemment imaginer le futur des places Victor Hugo et de la place des États-Unis. Ces deux places ont un énorme potentiel mais elles sont vieillissantes et il nous faudra, d’ici 2040, imaginer leur rénovation. Pour la place Victor Hugo, il ne devrait pas y avoir de changement majeur dans la configuration actuelle ; ce sont surtout les abords qui pourraient être changés.
D’abord avec la construction de l’immeuble dans la future rue Yolande Dubois. Celle-ci tarde à se concrétiser en raison de la crise de l'immo-bilier ces deux dernières années qui retarde la commercialisation des futurs appartements. Nous travaillons aussi sur les anciens garages Desson, qui dégradent fortement l’image de notre ville et pour lesquels la Ville a entrepris depuis plusieurs années un grand nombre de démarches pour forcer la réalisation de travaux. Il est encore trop tôt pour crier victoire mais nous espérons avoir de bonnes nouvelles pour 2025.
Pour la place des États-Unis, les choses pourraient être différentes. Elle est aujourd’hui la principale poche de stationnement sur la rive droite et sans solution alternative de stationnement, elle est vouée à le rester. C’est pourquoi, dans le cadre de « Château-Thierry 2040 », l’hypothèse – et j’insiste bien sur le mot hypothèse car rien n’est décidé – ce serait de créer un parking sur plusieurs étages place Jean Moulin, derrière La Poste. Ce parking permettrait de libérer une partie de la place des États-Unis et d’augmenter la capacité de stationnement dans le cœur de ville.
Et puisque nous en sommes à l’étape de l’imagination, ce parking silo pourrait être construit en lien avec un Palais des Sports rénové ou reconstruit, créant un ensemble harmonieux sur la place Jean Moulin.
Et pourquoi pas imaginer la création d’une passerelle entre cet espace et le parc Saint-Joseph, permettant la desserte des établissements scolaires de l’île, depuis des arrêts de bus situés sur la rive droite de la Marne.
Cela peut apparaître comme de la science-fiction, mais afin de tester cette hypothèse, nous prévoyons d’engager en 2025 une étude nous permettant d’avoir une idée approximative du coût d’une telle passerelle.
On en parle depuis des années ; le temps est venu de savoir si la création de cette passerelle est faisable financièrement ou pas. Car si ce n’est pas faisable cela ne sert à rien de continuer à l’imaginer. Et si c’est faisable ce serait bien que l’on puisse la concrétiser.
Parallèlement, il y a la volonté de poursuivre la valorisation de la Marne, notamment à travers les terrains situés à proximité du gymnase nautique et de l’ancien camping. Ce dernier a été mis en vente en 2024 ; peut-être aurons-nous des projets à présenter en 2025.
Évidemment, en 2040, notre cœur de ville sera bien plus rénové, avec une rue piétonne réaménagée, et des immeubles rénovés ou reconstruits. Dans cette opération de revitalisation, nous sommes à une étape charnière qui est la plus désagréable. Pour faire bref, notre partenaire Seda a lancé beaucoup d’études pour rénover des îlots stratégiques, a engagé beaucoup d’acquisition foncières et pour l’instant, les réalisations sont peu visibles
- D’abord, en raison de nombreux recours sur les acquisitions : il suffit qu’un seul appartement ne soit pas cédé pour retarder toute une opération.
- Ensuite, parce que lorsqu’un immeuble est réhabilité, on ne voit finalement que la façade sans se rendre compte de tout l’aménagement intérieur ni la création de jardin en arrière-cour.
- Enfin, parce que les bâtiments sont encore plus dégradés qu’on ne le pensait. Par exemple, le chantier du 58 Grande Rue a dû être arrêté à deux reprises parce que le bâtiment menaçait de s’effondrer pendant les travaux. Certains bâtiments que l’on pensait pouvoir réhabiliter, devront finalement être déconstruits et, pour préserver les aspects patrimoniaux, les façades seront reconstruites à l’identique.
On est aujourd’hui au milieu du gué. L’enjeu pour 2025, c’est de sortir de cet entre-deux et de voir se concrétiser la rénovation d’un certain nombre d’îlots stratégiques. Ces immeubles comporteront des cellules commerciales fusionnées, seul moyen de maintenir et de développer notre commerce de proximité suivi par Emmanuelle Leriche-Charpentier. Ce sera toutefois difficile, le contexte économique nationale étant peu favorable au commerce.
Nos zones d’activité économiques, gérées par l’Agglomération, sont également amenées à évoluer que ce soit la zone de la Moiserie ou la zone de l’Europe. Cette dernière a été retenue dans le cadre d’un appel à projet national pour anticiper sa transformation. Car ne nous y trompons pas : les phénomènes que nous connaissons en cœur de ville – la vacance, les friches, les ilots dégradés – sont en train de se développer dans les zones périphériques. Il y a donc lieu d’anticiper.
Avec Château-Thierry 2040 nous nous sommes aussi penchés sur les équipements publics. J’en ai évoqué un certain nombre ; je voudrais insister sur quelques autres.
D’abord, l’enjeu d’ici 2040 est d’entreprendre un grand programme de rénovation énergétique de nos 55 bâtiments publics. Un audit sur l'en-l’ensemble de ces bâtiments est en cours et un premier rendu existe déjà sur l’ensemble de nos écoles. Nous savons désormais très précisément quels travaux sont nécessaires, école par école, pour atteindre les objectifs en matière énergétique. Nous présenterons ces résultats d’ici quelques semaines. D’ores et déjà, nous savons que nous investirons en 2025 dans les écoles de La Madeleine et de la Mare Aubry, en plus de la dernière phase de renouvellement de toiture à l’école Louise Michel.
La même démarche est réalisée sur l’ensemble de nos bâtiments ; je pense en particulier aux gymnases qui ont, pour la plupart, été construits dans les années 70 et sont à bout de leur premier cycle de vie.
Autre équipement amené à évoluer, c’est le local de police municipale. Chaque année la ville affecte, en moyenne, un agent de plus à sa police municipale supervisée par Chantal Bonneau – c’est le seul service qui a vu ses effectifs augmenter de la sorte. Dans un an, nous serons à 10 agents affectés et forcément le local actuel devient trop petit.
Nous sommes donc à la recherche d’un nouveau local. Un local qui permettra de consolider aussi notre système de vidéoprotection. Car lui aussi a fortement grandi et on ne gère pas un système avec une vingtaine de caméras comme en début de mandat, avec un système de près de 60 caméras comme aujourd’hui. Quitte à passer des câbles, autant les passer vers un local pérenne.
J’en profite pour remercier le travail de la police nationale et du commandant Nuyttens. L’année n’a pas été simple, notamment avec les regroupements rue Carnot et rue des Granges. On pourra tourner le problème dans tous les sens, le premier défi sécuritaire vient du trafic de stupéfiants. Et si ce trafic existe, c’est parce qu’il y a des consommateurs, de plus en plus nombreux, recoupant de plus en plus de géné-rations…
D’ici 2040, le centre communal d’action sociale porté par Alice Dupuis aura aussi besoin d’évoluer. Il est aujourd’hui situé dans un bâtiment vieillissant ; il faudra bien un jour ou l’autre concevoir sa rénovation ou sa relocalisation dans des locaux plus adaptés. Des améliorations ont déjà eu lieu, notamment l’installation et l’ouverture d’un point hygiène l’an passé.
En matière de santé, la modernisation de l’IFSI, le centre de formation en soins infirmiers situé dans un bâtiment communal rue Jules Maciet, est dans les tuyaux. Et nous réfléchissons, avec les médecins de la maison de santé à Blanchard, à un futur agrandissement.
Enfin, même s’il ne dépend pas de la mairie, l’hôpital de Château-Thierry joue un rôle clé. Les travaux de son extension commenceront en 2025, après l’agrandissement du parking en début d’année. En parallèle, la direction par intérim prévoit le début des études sur la rénovation du bâtiment existant, qui fera l’objet préalablement de travaux de remise en sécurité incendie attendus depuis près de 20 ans.
Mais on le sait, les aspects bâtimentaires ne feront pas tout et la pénurie de médecin, qui affecte la médecine de ville, est tout aussi problématique pour la médecine hospitalière. L’activité des hôpitaux est donc très dépendante de l’arrivée ou du départ de tel ou tel médecin. L’enjeu pour notre hôpital est de maintenir un grand nombre de service avec, lorsque c’est possible, des spécialisations phare lui permettant d’être plus attractif.
Les discussions avec l’ARS – l’agence régionale de santé – se poursuivent donc, notamment sur les autorisations données à notre hôpital. Ces discussions ont toujours eu lieu, ont toujours nécessité la vigilance des élus comme des patients.
Oui, l’hôpital public en France ne va pas bien. Oui, certaines activités de notre hôpital sont régulièrement menacées. Oui, il faut se mobiliser pour maintenir le plus grand nombre d’activités.
Mais faire croire que la direction par intérim serait responsable de refus d’autorisation ou de la pénurie de médecin est malhonnête. Faire croire qu’elle jouerait contre notre hôpital est insultant et diffamatoire.
Je rappelle que le mariage entre les hôpitaux de Soissons et Château-Thierry a été décidé en 2016, par ceux-là même qui aujourd’hui crient au conflit d’intérêt. A l’époque je n’étais ni maire ni membre du conseil de surveillance, et le directeur actuel n’était même pas dans l’Aisne !
Je remercie la direction par intérim, représentée ce soir par M. Marais, de remettre progressivement de l’ordre dans notre hôpital et de rendre possible les projets immobiliers.
Je remercie aussi les membres du conseil de surveillance qui, le mois dernier, ont accepté que nous mettions de côté la question de la direc-tion de l’hôpital pendant un an, jusqu’au renouvellement des instances, pour nous consacrer sur les vrais enjeux, notamment l’activité médicale.
Je pourrais aujourd’hui évoquer pendant des heures les erreurs de gestion passée, l’association dite de défense de l’hôpital qui n’est qu’une association électorale en vue des municipales de 2026, sur ceux qui tirent les ficelles en coulisses, ceux qui ont pris l’habitude d’annoncer que notre hôpital va fermer ou être démantelé avant chaque campagne électorale.
Leurs ficelles sont tellement grosses, tellement usitées, que je m’en remets à la sagesse de mes concitoyens.
Ils seront aidés d’ici quelques mois par le rapport de la chambre régionale des comptes que nous avions été nombreux à demander. Et je sais pouvoir compter sur mes collègues maires qui ont régulièrement assisté aux présentations du directeur au sein de l’Union des communautés de communes du Sud de l’Aisne, présidée par Olivier Devron.
L’an passé, lors des vœux, j’avais eu des propos très incisifs sur l’hôpital et l’Agglomération. Je sais que beaucoup d’entre vous avez pu trouver ces propos très durs, parfois disproportionnés.
Un an plus tard, les faits m’ont donné raison. Et pour être franc, si à l’époque j’avais su que l’Agglomération était en si mauvais état, notamment financièrement, j’aurais même été plus virulent.
Mais peu de personnes imaginent l’énergie que cela m’a pris et parfois les doutes qui ont pu m’étreindre.
Ces combats sont en train d’être gagnés parce qu’ils étaient justes. Alors que 2024 aura mis à découvert les errements de gestion passés de l’Agglomération et de l’hôpital, 2025 doit nous permettre de passer à autre chose. Mais ce ne sera pas facile ; il n’aura échappé à personne qu’il s’agira de la dernière année avant le renouvellement des conseils municipaux.
Je sais déjà que certains vont tout faire pour bordéliser la situation. Cette stratégie est devenue l’instrument politique le plus utilisé en ce début de 21ème siècle. Dans son essai « Les ingénieurs du chaos », le politologue Giuliano da Empoli a montré comment les populistes d’Europe ont généré un sentiment de chaos politique pour pouvoir accéder au pouvoir.
L’une des caractéristiques de notre temps, ce n’est plus de faire campagne, projet contre projet, sensibilité politique contre sensibilité politique, mais de créer le chaos. Cette stratégie est déjà éthiquement questionnable mais surtout, elle amène nos concitoyens à penser que plus rien ne va. Je mets donc en garde celles et ceux qui seraient tentés par une telle stratégie.
Vous allez dire que je suis vieux jeu ou idéaliste, mais je crois encore au débat politique apaisé, qui se concentre sur les vrais enjeux, sur le débat d’idée, sur la confrontation des projets, plutôt que sur l’invective permanente ou sur la manipulation de nos concitoyens à travers les peurs, comme on l’a vu sur l’hôpital.
L’année 2024 aura été particulièrement difficile et exigeante pour les élus municipaux. Je tiens chaleureusement à les en remercier et à saluer tout le travail qu’ils ont réalisé. Vous pouvez en profiter car les 365 autres jours de l’année, vous m’entendez plutôt vous demander si vous avez rappelé tel président d’association, organisé telle réunion, assisté à telle assemblée générale.
Comme j’ai l’habitude de dire, je ne suis qu’un chef d’orchestre qui a la chance de mettre en mouvement de très bons musiciens. Merci donc à chacun d’entre vous. A ceux que j’ai cités mais également à tous les conseillers municipaux de la majorité – Jean-François Bouteleux, Fariel Simon, Christelle Pouillart, Jacqueline Boulonnois, Agnès Féry, Stéphane Pietkiewicz, Charles Dusek, Fabienne Coezzi, Thierry Samyn, Lolita Perrot, Christophe Zellek, Jacques Jaunet, Sarah Bouafia – et les conseillers de l’opposition – Christian Fauvet, Thierry Million, Christine Perardel Guichard, Amine Abdelmadjid, Isabelle Lambert-Malaizé.
Comme j’adresse mes remerciements à l’ensemble des agents municipaux sous la direction de Daniel Flicourt, de Blandine Dudemaine, de Thibaut Crépin et de Marie-Pauline Ferrier. Merci aussi aux équipes de mon cabinet, Gaelle Amelot et Sam Dehame ainsi qu’à Maxime Dolic, qui a réussi le concours d’avocat et qui nous quittera très prochainement.
Je remercie également mon époux, observateur malheureusement privilégié de la chronophagie et des soubresauts émotionnels qu’impliquent mes fonctions.
Merci à Michèle Fuselier, ma binôme exceptionnelle au conseil départemental, qui est de tous les combats justes que je mentionnais.
Merci à Anne Maricot et Dominique Duclos, qui ne sont pas officiellement mes binômes au conseil départemental mais avec qui nous formons un « quad » - j’ai appris ce mot récemment – un quad donc sud-axonais au Département.
Merci à tous nos partenaires : l’État, monsieur le sous-préfet, la Région, le Département, les élus de l’Agglo, les organismes publics, les entre-prises privées, les associations… Tous les projets cités seraient impossibles à réaliser sans votre implication à nos côtés.
Merci donc à vous toutes et tous qui, à un moment ou un autre, apportez votre pierre à l’édification de Château-Thierry. Une Ville que nous souhaitons plus agréable à vivre, plus poétique, plus émancipatrice pour les jeunes.
Je le disais au début de mon intervention : les temps actuels troublent nos repères. S’il y en a bien un que nous ne devons pas perdre de vue, c’est le soin apporté aux plus jeunes. Ils incarnent l’espérance dans un monde qui en manque cruellement.
Quand je suis devenu maire à 31 ans, j’ai trouvé délicat de mettre la jeunesse en avant – je craignais que l’on pense que je parlais de moi… Mais en 2025, je franchirai une nouvelle dizaine et deux générations me sépareront des nouveau-nés.
Je souhaite que l’année 2025 puisse être dédiée à l’enfance et à la jeunesse. Quand je vois l’état de doute dans lequel nous sommes tous plongés, je n’ose imaginer la difficulté pour les jeunes de se projeter, de se construire, notamment au vu du défi écologique dont nous observons régulièrement les conséquences – et je remercie chaleureusement les sapeurs-pompiers de leurs nombreuses interventions dans cette année parsemée d’inondations.
Début décembre nous avons officiellement déposé, avec l’État, l’Éducation nationale et l’Agglo, notre candidature pour bénéficier du pro-gramme national de « Cités éducatives ».
Nous faisons déjà beaucoup pour la jeunesse – à travers l’appui aux projets pédagogiques, aux activités périscolaires, à une politique tarifaire très sociale, aux améliorations dans les écoles, au soutien scolaire, aux évènements culturels, via les associations, culturelles, mémorielles, sportives, au conseil municipal jeunes…
Le but est de mieux coordonner ces actions et d’en développer de nouvelles, notamment en matière de réussite éducative et de parentalité, pour accompagner tous les jeunes, de 0 à 25 ans.
Alors que devenir parent est certainement la chose la plus merveilleuse au monde, offrir à nos enfants, à nos futurs enfants, un avenir heureux est notre plus grand souhait.
Alors en 2025, quel que soit l’âpreté du moment, ne baissons pas les bras. Pour eux et pour nous.
À toute et à tous, très bonne année 2025, à Château-Thierry ! »
La soirée a débuté par l'intervention de Jean-Marc Pourcine, conseiller municipal, délégué au patrimoine, aux musées et à la coordination touristique.
Retrouvez ci-dessous l'intégralité du discours de l'élu castel.
« Merci, M. le maire, de me donner la parole sur ce sujet du patrimoine qui me permet de mettre en lumière le travail réalisé par la Direction
du Patrimoine et ses agents du service archéologique, du château médiéval, ainsi que la Direction du musée Jean de la Fontaine et son équipe.
Notre ville, cité du Patrimoine, est riche de son histoire et de ses traditions. Elle est un lieu de dynamisme et d’attractivité.
Patrimoine, économie et culture s’entremêlent pour offrir une image vibrante : des coteaux qui produisent des champagnes d’exception,
un tissu industriel résilient, et un patrimoine historique qui séduit de nombreux visiteurs. D’ailleurs, une nouvelle pétillante devrait bientôt
venir couronner nos efforts en matière de promotion viticole, puisque la Ville accompagne les Caves Pannier dans leur projet de demande
de protection au titre des Monuments Historiques.
Ces réussites ne sont pas le fruit du hasard. Le conseil municipal défend avec énergie nos projets et s’appuie sur un héritage unique, façonné par les femmes et les hommes qui ont marqué notre histoire.
Quels sont ces atouts ?
Depuis 1986, notre ville dispose d’un service archéologique unique dans le département.
Je tiens à saluer ici son directeur, Thomas Guérin, et son équipe, qui nous révèlent, fouille après fouille, les trésors de notre histoire :
des vestiges néolithiques aux découvertes récentes sur la place de l’Hôtel de Ville, comme l’hôtel de la Cloche, en passant par la cité gallo-romaine des Vaucrises ou le hameau carolingien du faubourg Saint-Crépin.
Ces trouvailles enrichissent la mémoire collective et alimenteront conférences, expositions, et futures animations.
Concrètement, les sources remise au jour sous la place de l’Hôtel-de-Ville approvisionneront, quant à elle, les jeux d’eau de la place rénovée.
Le château médiéval, pour sa part, est un véritable phare de notre patrimoine, avec ses 14 500 visiteurs annuels de moyenne.
Grâce à des événements populaires tels que les Médiévales, la Semaine hantée, l’oisellerie ou encore les projections du Cinéma en plein air,
le château attire un nombre croissant de visiteurs.
En 2023, il se classe pour la deuxième année consécutive parmi les trois premiers sites à billetterie les plus visités de l’Aisne. Je salue d’ailleurs la Maison du Tourisme, son Président et son Directeur, qui nous accompagnent dans nos projets de développement.
À cela s’ajoutera bientôt un parcours poétique mettant en valeur des fabliaux, renforçant son attractivité, dans le cadre du plan de valorisation du château.
L’année 2025 sera également celle de l’adhésion à un réseau régional, avec l’association Espaces fortifiés des Hauts de France.
Nos lieux emblématiques, nos atouts, sont devant nous. Du vignoble de Champagne à la maison natale de Jean de la Fontaine, de l’hôtel Dieu
à la Marne, en passant par l’église Saint-Crépin, tous témoignent d’un passé riche, façonné par des figures historiques telles que Jeanne d’Arc, Napoléon Ier, ou encore Jean de la Fontaine, dont le musée rénové ouvrira ses portes d’ici la fin de l’année.
L’église Saint-Crépin : 500 ans d’histoire
Permettez-moi de mettre en avant un des grands projets portés par la Ville : la restauration de l’église Saint-Crépin.
Construite au XIIe siècle, elle complétait avec l’église Saint-Martin et l’église Notre Dame du Château, l’encadrement paroissial.
Ruinée pendant la Guerre de Cent Ans, l’église est intégralement rebâtie à partir de 1487 et achevée en 1525. Classée monument historique
en 1957, elle a traversé les siècles et survécu à des épreuves, de la Révolution française à la Première Guerre mondiale.
Jean de la Fontaine (dont on a célébré brillamment les 400 ans de sa naissance en 2021, avec un soin tout particulier que l’on doit à Frédéric Jacquesson, maire-adjoint à la culture) est baptisé en l’église le 8 juillet 1621.
En septembre 2023, le conseil municipal a adopté un ambitieux plan de rénovation.
D’un montant total de 974 000 € HT, ces travaux sont subventionnés à hauteur de 80 % grâce au plan de relance de l’État (suite à la crise
de la Covid) au ministère de la Culture et à la Région Hauts-de-France.
Les travaux comprennent la réfection de la toiture, la restauration des charpentes et des pierres de taille, ainsi que l’harmonisation des couvertures. Ils se termineront dans quelques semaines.
Pour renforcer le lien avec les habitants, la ville a fait appel à la Fondation du Patrimoine afin de mettre en œuvre un dispositif de dons ouvert
à tous. Ce projet est soutenu par l’association pour la sauvegarde et la mise en valeur de l’église Saint-Crépin et son président, M. Dominic King.
Chaque donateur recevra une contrepartie symbolique : une ancienne ardoise de l’église qui portera son nom. D’autres contreparties exclusives sont prévues en fonction des dons. Nous espérons ainsi associer la population castelle à cette renaissance.
2025 : un anniversaire mémorable
Cette année marquera le 500e anniversaire de la reconstruction de l’église. Une programmation riche et variée rythmera cette célébration.
Voici quelques dates à retenir, parmi les nombreux rendez-vous à venir :
- 1er mars : Concert inaugural réunissant quatre chorales
- Avril : Remise en place des tableaux de Gabriel Revel dans le chœur
- Mai : Début d’un cycle de conférences qui durera jusqu’en octobre
- Juillet : mise en valeur de la façade restaurée lors du bal du 13 juillet
- Octobre : Concert de cantates de Jean-Sébastien Bach
Parallèlement, un livre consacré à l’église, dirigé par François Blary, verra le jour cet été. Des expositions, des visites guidées et des animations poétiques compléteront ce programme.
Notre patrimoine, ce précieux héritage des générations passées, est un levier pour construire notre avenir.
Je tiens à remercier les associations, les donateurs, ainsi que tous les services municipaux et partenaires qui œuvrent à préserver et mettre
en valeur notre histoire commune.
Ensemble, faisons vivre ces lieux, et continuons à enrichir l’identité de notre ville pour les générations à venir.
Enfin, un salut tout particulier à toutes celles et ceux qui œuvrent à la réussite de cette soirée.
Merci de votre attention ! »
DB
Crédit photos : Axomois Production
Écrire commentaire