[Vœux] Dormans. Des travaux, un projet de lotissement, une injonction

La cérémonie des vœux du maire de Dormans, Michel Courteaux, et de la municipalité s’est déroulée, lundi soir 6 janvier, dans une salle

des fêtes beaucoup moins garnie qu’à l’accoutumée. Mystère et boule de gomme !

Devant les acteurs locaux, le maire du « barycentre » du territoire, comme aime à le rappeler Régis Coutant président de la Communauté

de Communes des Paysages de la Champagne (CCPC51), a fait un tour d’horizon de l’actualité nationale et internationale avant de jeter

un coup d’œil dans le rétro communal.

Modernisation et amélioration du cadre de vie

L’année 2024 a vu la pose d’un écran d’information numérique Place de Luxembourg, la construction d’un dortoir équipé de panneaux photovoltaïques et la réfection complète de la toiture de la crèche. Le bâtiment de cette structure est rehaussé d’une fresque réalisée

par l’artiste plasticien et muraliste originaire de Reims Céz Art. Cette œuvre magnifique est visible de la rue. Projet porté par la CCPC51,

la nouvelle station d’épuration a été inaugurée.

Deux sujets toujours d’actualité

Pour Michel Courteaux, la réhabilitation de "La Gravoise" et la rénovation de l’École élémentaire sont deux sujets toujours d’actualité : « L’ancien Institut France Afrique est fortement dégradé. Les travaux de restauration se chiffrent à plusieurs dizaines de millions d’euros. Selon le directeur

de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, la commune ne pourra pas mener à terme, seule, un tel projet.

L’Établissement Public Foncier Grand Est ne pourra pas aider financièrement la commune sur ce projet. La parcelle de "La Gravoise" est en zone classée aux Bâtiments de France. Cela ajoute une contrainte supplémentaire. Sans parler de l’adaptation du bâti aux besoins d’un centre culturel. »

Le projet de rénovation de l’École élémentaire a, lui, largement progressé : « Ce ne sont pas moins de six scénarios qui ont été abordés au cours

de l’année 2024. Deux pistes émergent : la réhabilitation ou la reconstruction d’une école sur le même site.

Les deux solutions ont des avantages et des inconvénients. La restauration autorise de conserver l’usage premier du bâtiment et les aides sont

plus favorables à la rénovation. Mais le coût des algecos qui serviraient de classes provisoires ainsi que l’aménagement du terrain ne sont pas subventionnés. On approcherait le million d’euros pour la dizaine d’algecos.

La construction d’une école neuve permet d’éviter cette dépense et permettrait à terme de réutiliser l’ancien bâtiment. Mais le financement est plus élevé. Nous attendons une estimation des aides de nos partenaires financiers dans le cadre du programme « Petites villes de demain ».

Pour "La Gravoise" et pour l’école élémentaire, les décisions seront prises au cours de l’année 2025. »

À quoi faut-il s’attendre en 2025 ?

Michel Courteaux a eu le plaisir d’annoncer que le financement de la rénovation des courts de tennis a été accordé : « Les travaux seront réalisés cette année et contribueront à améliorer nos infrastructures sportives et à promouvoir la pratique de ce sport dans notre commune. »

La réalisation d’un lotissement est dans les cartons. « Le 12 décembre dernier, une délibération a été prise concernant la réalisation d’un lotis-sement situé entre le cimetière civil et le cimetière militaire au lieudit ‘ Les Bas Loriots. Ce terrain se situe à la sortie de Dormans en direction de Igny-Comblizy. Un maître d’œuvre doit nous soumettre des propositions d’aménagement. »

Une injonction du sous-préfet d’Épernay concernant le Château de Dormans : « Il m’a fortement recommandé de le mettre aux normes électriques et de déplacer le chapiteau situé trop près de la façade de ce dernier. La distance minimale est de cinq mètres. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Facile à dire, mais pas facile de trouver une solution pour le déplacer. Mais nous en trouverons une. Nous engagerons tous les travaux nécessaires pour répondre à cette injonction. Une partie des travaux débutera au printemps 2025. »

L’équipe municipale réfléchit à l’avenir du bâtiment jouxtant le Moulin d’en Haut. « Il est fortement dégradé et il menace de s’ébouler. Nous avons plusieurs propositions d’un architecte : démolition et reconstruction à l’identique, tout en étant ouvert à d’autres solutions innovantes soumises

à la validation de l’Architecte des Bâtiments de France. »

En préambule, Michel Courteaux a exprimé sa reconnaissance aux forces de l’ordre du territoire qui œuvrent chaque jour à la sécurité

des concitoyens et au corps des sapeurs-pompiers volontaires incarnant les valeurs de solidarité et de courage.

En conclusion, le maire a d’une part, exprimé sa profonde gratitude envers les associations qui sont l’âme et le cœur de la commune, et d’autre part, salué le corps enseignant pour son travail pédagogique.

Le maire a tenu a remercié le président Coutant et la CCPC51 pour les évènements culturels qui se sont déroulés l’an passé sur la commune. Michel Courteaux a enfin souligné l’engagement et l’efficacité au quotidien des agents communaux et le travail accompli par l’ensemble

de l’équipe municipale.

Régis Coutant, président de la Communauté de Communes des Paysages de la Champagne, Maryline Vuiblet, vice-présidente du Conseil département de la Marne, Christian Bruyen, sénateur de la Marne et Maxime Michelet, député de la 3e circonscription de la Marne ont ensuite sollicité l’attention du public lors des incontournables discours.

DB

Crédit photos : Axomois Production