Beuvardes : Cartoon Machine et Caesaria retournent la pelouse du stade de foot

Festival Musique en Omois. Ce vendredi soir à Beuvardes, malgré une averse tombée à l’heure où les gens se demandent s’ils doivent sortir ou pas, les animations et concerts ont fait le plein avec plus de 1200 spectateurs rassemblés sur le stade de foot.

 

Les festivités ont débuté aux alentours de 19 heures avec le groupe déjanté Cartoon Machine. Les héraultais reprennent les grands classiques de nos dessins animés favoris en Rock, Punk, Reggae, voire Métal. « Fallait y penser !   lance une spectatrice. Cartoon Machine sont seulement quatre sur scène, mais ils en font autant que des groupes à effectifs pléthoriques.

 

Une nouvelle fois ouverte sur cette étape musicale, la pêche aux histoires de la Compa’ni oui ni non locale a suscité l'enthousiasme 

des enfants.

 

Douceur cubaine et rythmes endiablés

 

Sur les coups de 20 heures, une averse s’est invitée sur le stade de foot. Cela n’a pas empêché les spectateurs d’affluer sur la pelouse.

Le moment de douceur et de voyage proposé par la chanteuse cubaine Irina Gonzalez a permis au public de faire le plein de joyeusetés locales auprès des stands, pour profiter ensuite pleinement de ce cocktail multiculturel servi par celle surnommée par les médias

la « toca todo » (touche à tout).

 

Ils se sont connus à Belfort et résident désormais à Strasbourg : Tête d’affiche du rendez-vous FMO de Beuvardes, ces amis d’enfance

se produisent sous le nom de Caesaria et font du « Culture Rock ». Un croisement entre le rock et l’électro. Ils ont certes un look moins effrayant que les héraultais, mais invitent tout autant les spectateurs à danser sur des rythmes endiablés.

 

40 bénévoles au service du public

 

Parking, entrée du stade, ticketterie, buvette, restauration : Disséminés un peu partout sur le site de l’évènement musical, les quarante bénévoles mobilisés ont fait un sans-faute. L’équipe était composée d’adhérents du Comité des fêtes de Beuvardes, de plusieurs familles et de membres de l’Union Musicale de Château-Thierry et de l’ensemble Les Improbables.

 

« Les bénévoles ne se connaissent pas tous et pourtant, chacun a trouvé sa place sur les différents postes. » souligne la maire de la commune Catherine Richard qui « fait de la musique ».

 

La maire de Beuvardes, élue en 2020 pour son premier mandat, n’a pas souhaité « embêter » le public avec le traditionnel discours

des élus précédant la montée sur scène de la tête d’affiche.

 

« J’ai reçu un mot d’excuses d’Olivier Devron [président du PETR porteur du festival] et de Dominique Moyse [conseiller régional Hauts-de-France], confie Catherine Richard. Mon discours est prêt. Si Céline [Céline Larose, la grande prêtresse du festival Musique en Omois]

me demande d’aller sur scène, j’y vais. Sinon je ne vais pas embêter les gens avec un discours. Je les laisse profiter. »

 

N’étant pas sollicitée, la maire a ainsi pu vaquer à ses occupations du moment.

 

Pas de bouteilles de champagne sur les tables

 

À Beuvardes, il n’était pas possible de quitter la buvette avec une bouteille de champagne à la main pour aller ensuite la partager avec des amis autour d’une table ou d’un Mange-Debout. Ceci afin d’éviter d’éventuels troubles avec du verre. La boisson pétillante était vendue uniquement au blida.

 

Cette cinquième étape du rendez-vous culturel incontournable de l’été dans le Sud de l’Aisne a ravi les passionnés de musique. Il devrait en être de même pour la clôture de ce festival itinérant et gratuit qui se déroulera vendredi 29 juillet à Monthurel.

DB

 

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