[Manger local] Le castel François Roux cultive des pleurotes

Toujours obligatoire sur le marché hebdomadaire de Dormans, le masque de protection a été retiré le temps de la photo.
Toujours obligatoire sur le marché hebdomadaire de Dormans, le masque de protection a été retiré le temps de la photo.

 

François Roux cultive depuis moins d’un an le champignon « le plus périssable mais le plus intéressant », le pleurote.

 

Le projet de ce castel âgé de 40 ans fait suite à un licenciement. « J’ai créé mon emploi en autodidacte, confie le producteur, j’ai tout appris sur le tas. J’ai créé mes propres process. Pour l’instant, je ne suis pas encore rentable mais je pense que cela ne va pas tarder à arriver. Je fais mon trou. Je fais ma clientèle. On va dire que c’est en cours de développement. Je travaille en partenariat avec un second producteur, Philippe Gilloots de la Ferme de l’Orme à Villeneuve-sur-Bellot en Seine-et-Marne. »

 

Un champignon technique

 

François Roux s'est donc spécialisé dans le pleurote. « C’est vraiment un champignon à part entière, poursuit le quadra,  il se complait dans certaines énergies qui ne sont pas les mêmes en fonction des différents processus. C’est très technique. C’est pour cela que c’est d’autant plus valorisant d’en faire, car c’est un champignon difficile. Le pleurote est le champignon le plus périssable, mais aussi le plus intéressant. Au niveau du goût, c’est vraiment ce qui me plaît. Et puis les clients sont contents. Je n’ai que des retours positifs. »

 

Frais et local

 

Le producteur castel déballe sur les marchés de Château-Thierry et Nogent-l’Artaud dans le Sud de l’Aisne, et depuis peu sur le marché hebdomadaire de Dormans dans le département de la Marne.

 

« Tout est frais, tout est local, lance François Roux, je propose également sur mon étal des produits dérivés de ce champignon. Il y a des bocaux de conservation où le pleurote est juste blanchi, des terrines préparées où les pleurotes sont prêts à l’emploi. Vous avez juste à ouvrir et

à manger. J’ai des pleurotes séchés, les nutriments sont conservés grâce à mon process. Je propose en fin de la poudre à partir des pleurotes séchés, pour agrémenter les plats, incorporer dans les soupes, les ragoûts ou les sauces. Il y a plein de possibilités. Ces produits sont faits avec les invendus de la journée. C’est un aspect de non gaspillage et écologique car les bocaux sont consignés 1 euro. Je rends la consigne au client lorsque celui-ci ramène son bocal. »

 

François Roux fait son petit bonhomme de chemin. Le castel compte s’implanter sur les marchés de producteurs et faire de la vente directe auprès des restaurateurs et des traiteurs.

 

Savoir +

 

Les pleurotes castels François Roux

Site internet : www.st-remi.fr

Profil Facebook

Courriel : pleurotecastel@free.fr

DB

 

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