Les oreilles de La Poste ont sifflé dans le cadre de la reprise de la distribution des plis électoraux pour le second tour des élections départementales et régionales.
« Notre boîte n’y est pour rien. Il faut connaître le pourquoi du comment. » s’insurge une factrice sud axonaise.
Mardi 29 juin, le PDG de La Poste Philippe Wahl « s’est ému du retard de l’arrivée des enveloppes pour le second tour, que La Poste aurait dû réceptionner jeudi à 23 h 59, avant de les distribuer aux électeurs, rapporte le quotidien Ouest-France, or elle n’avait alors reçu que 75 % des plis des régionales et 45 % des plis des départementales, des taux passés à seulement 88 % et 80,6 % samedi à 03 h
du matin ».
Des enveloppes dont l’adresse de l’électeur comportait le numéro 0 devant le nom de la rue, l’absence de noms sur les boîtes aux lettres de barres d’immeubles par peur des huissiers, 300 enveloppes pour un immeuble détruit il y a plus de 20 ans... : De nombreux agents de l’entreprise Adrexo chargée de la distribution de la propagande électorale dans 57 départements, ont fait remonter leurs
difficultés de boîtage auprès du syndicat majoritaire de l’entreprise.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin souhaiterait reprendre la main en vue de l’élection présidentielle 2022, en confiant à l’État
la mise sous plis des professions de foi et la distribution en boîte aux lettres.
DB
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