Dhuys-et-Morin-en-Brie. Une procédure de reconnaissance pour Jules Lebeau, mort pour la France

Le monument aux morts d'Artonges.
Le monument aux morts d'Artonges.

 

Un adjudant-chef de réserve sud axonais souhaitait que le nom de Jules Lebeau, originaire d’Artonges commune déléguée de Dhuys-et-Morin-en-Brie, mort à l’été 1900 lors de la guerre des Boxers et enterré au cimetière d’Hiroshima au Japon, fût inscrit sur le monument aux morts de la commune historique.

 

Lors de sa séance du 13 avril dernier, le Conseil municipal de Dhuys-et-Morin-en-Brie

a décidé  qu’« une procédure de reconnaissance pour M. Jules Lebeau, mort pour la France, sera faite pour Artonges. ».

 

 

 

 

La Guerre des Boxers

 

Né le 10 juillet 1871, Jules Lebeau, manœuvrier, est incorporé en novembre 1892. Après avoir effectué son service militaire, il décide

de se réengager en 1898 dans le 9ème Régiment d’Infanterie de Marine. Après une période de deux ans au Tonkin, il est envoyé

en Chine au sein du corps expéditionnaire pour mettre fin au mouvement nationaliste des Boxers.

 

Il décède sans doute de ses blessures le 16 août 1900 à Hiroshima, rapporte la revue La Charte, organe de la Fédération Nationale  André Maginot, doyenne des associations françaises d’anciens combattants. Jules Lebeau est enterré avec six autres soldats français

au cimetière d’Hiroshima. Ces hommes ont en commun d’avoir été des soldats de l’armée française et d’être morts à l’été 1900, lors

de la guerre des Boxers. Sept tombes sont alignées sur deux rangs. Au centre, un obélisque est décoré de lauriers. Sur une plaque

de marbre, on peut lire : « À la mémoire des soldats et marins français du corps expéditionnaire de Chine décédés à Hiroshima en 1900 et en reconnaissance. »

DB

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