Sud de l’Aisne. Électricité : Ça s’en va et ça revient...

 Passage des tempêtes Bella et Ciara ou pas, végétation envahissante près du réseau HTA

ou pas, oiseaux décollant de façon brutale des lignes électriques ou pas, équipement du gestionnaire du réseau électrique défectueux ou pas : En 2020, les habitants de La Chapelle-Monthodon, commune déléguée de Vallées-en-Champagne, et de communes voisines ont

une nouvelle fois été impactés par des microcoupures et coupures électriques.

Et l’année n’est pas finie.

 

Une microcoupure de courant est une coupure électrique qui dure quelques millièmes de seconde.

Elle se produit dès qu'une anomalie est détectée sur le réseau d'électricité Enedis.

 

Les microcoupures qui se produisent de manière répétée peuvent provoquer des dommages

sur les appareils électriques des particuliers, voir des entreprises.

 

Depuis le début de la pandémie, ces dysfonctionnements s’avèrent également gênants pour les salariés en télétravail.

 

 

Dans le Sud de l’Aisne, Enedis a procédé à une modernisation de son réseau par la pose de capteurs connectés. Ils permettent d’avoir connaissance en temps réel des anomalies et de les localiser précisément. « Je cherche. » lance néanmoins un technicien Enedis envoyé sur le terrain, le 19 décembre, pour résoudre un incident qui aura impacté les habitants de La Chapelle-Monthodon de 14h51 à 18h56.

 

Comment améliorer la fiabilité du réseau ?

 

Informée des microcoupures subies par les habitants de La Chapelle-Monthodon, Jeanne Doyez Roussel, suppléante du député de l’Aisne Jacques Krabal, s’interroge : « Que faut-il faire ? Il faut enterrer la ligne ? »

 

Une ligne enterrée peut coûter jusqu’à dix fois le prix d’une ligne aérienne. Les enterrer toutes nécessiterait un investissement colossal dont les ménages ne sont assurément pas prêts à supporter le coût.

 

L'histoire ne dit pas non plus si l’enfouissement serait la solution miracle. En effet, les rongeurs, et pas seulement les taupes valcampaniennes, aimeraient, semble-t-il, se faire les dents sur les câbles enterrés.

DB

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Commentaires: 1
  • #1

    Habitant La Chapelle-Monthodon (mardi, 29 décembre 2020 11:18)

    Et si on parlait du coût du fiasco industriel du fameux EPR de Flamanville :
    - 19 milliards d’euros contre 3.5 prévus initialement et un délai de construction de 187 mois contre une estimation initiale de 54.
    - Le coût de l’électricité produite par l’EPR de Flamanville pourrait donc se situer entre 110 et 120euros le MWh, contre 36 euros le MWh sur le parc nucléaire actuel
    Rapport de la Cour des comptes rendu jeudi 9 juillet 2020.

    Combien de kms de lignes aurait-on pu enterrer sans que les taupes valcampiennes viennent les grignoter?