Champagne. Trélou-sur-Marne. La Maison Météyer Père et Fils a fêté ses 160 ans

La Maison de Champagne Météyer Père et Fils de Trélou-sur-Marne a fêté ses 160 ans, vendredi 16 octobre, lors d'une soirée blanche organisée dans le cadre de la 7ème édition du Fascinant Week-end Vignobles et Découvertes 2020.

 

Visite du musée d'outils viticoles anciens, exposition d’art, rétrospective de la Maison de Champagne fondée en 1860, musique,

master class et accords gastronomie-champagne, soirée festive : Anna et Franck Météyer, accompagnés de leur collaboratrice Nadia, ont proposé un événement œnotouristique insolite, mettant en avant le terroir et un acteur d’une destination Vignobles et Découvertes française.

 

De gauche à droite : Anna Météyer et Emmanuel Fandre. Le masque a été retiré le temps de la photo.
De gauche à droite : Anna Météyer et Emmanuel Fandre. Le masque a été retiré le temps de la photo.

Une œuvre de 30m2 : Emmanuel Fandre a réalisé une fresque sur le mur intérieur de la cour de la propriété pour les 160 ans de la Maison Météyer.

 

« La fresque est dans le même esprit que l’exposition de toiles, abstraite, confie Emmanuel Fandre, elle a été réalisée en une quinzaine de jours, au rouleau et avec des peintures

qui tiennent dans le temps.

 

J’ai essayé d’éviter toute représentation, car souvent dans le vignoble, on a tendance à faire des illustrations du vignoble. Ce qui m’intéresse encore une fois, ce n’est pas tellement

le sujet, mais la peinture.

 

 

 

Il se trouve que presque involontairement, parfois, il y a des choses qui évoquent la vigne. Il y a une forme qui évoque une feuille de vigne,

une forme de M que l’on ne devine pas tout de suite, mais que l’on peut approprier pour la Maison Météyer. Il y a quatre tonalités de couleur

qui représentent les quatre éléments fondamentaux pour la vie. Le noir brun pour la terre, une cascade de bleu pour l’eau, des gris et

des blancs pour l’air et des rouges orangés pour le feu. »

 

Une fresque pop

 

Ici, Emmanuel Fandre est moins dans l'abstraction lyrique, mais davantage dans les années 70 qui reviennent un peu à la mode actuellement.

 

« La fresque se déroule comme un film, poursuit l’artiste, il y a un petit bout à gauche qui est presque un peu sombre, donc la nuit,

puis on passe au jour, puis on retourne à la nuit, ensuite à droite, il y a un petit bout qui est à nouveau le jour. C’est un peu le déroulement

des cycles.

Il y a volontairement très peu de vert. Cette couleur est déjà omniprésente autour, que ce n’est pas la peine d’en ajouter. Actuellement,

il y a une menace, une inquiétude sur la nature, qui fait que l’on n’a pas envie de la reproduire d’une façon euphorique. C’est une fresque

très colorée, avec un peu de violence aussi. Elle est moins complexe que les toiles qui sont exposées ici, mais un peu plus pop.

 

Ce qui est amusant, c’est que j’ai fait beaucoup de petits dessins dans mon carnet. Le soir, je rentrais chez moi et je faisais des petits dessins

de 10cm sur 5cm et le matin, je travaillais sur une fresque qui faisait 30m2. C’est aussi un challenge. »

DB

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