Condé-en-Brie. Et de quatre pour le marché de plein air

Il est encore jeune, il vient de souffler sa quatrième édition. Depuis le 21 juin dernier, le marché de de Condé-en-Brie commence à s’ancrer de belle manière dans l’agenda des commerces dits « traditionnels » du Sud de l’Aisne.

 

Malgré les vacances, bon nombre de commerçants et artisans locaux ou de proximité de la première heure avaient tout de même déballé leur savoir-faire, dimanche 2 août, sur le parking de la supérette 8 à Huit. Bénéficiant d’une bonne presse, le Marché de Condé

a vu arriver de nouveaux exposants. Ces derniers ont rapidement trouvé leurs marques à côté des « anciens ». Il faut dire qu’il flotte,

on ne le dirait pas avec cette sécheresse, un parfum de convivialité au-dessus de l’Espace de Sade.

 

Un marché attractif

 

Comme à l’habitude, les visiteurs ont afflué en milieu de matinée. Balade en char-à-bancs et découverte des baudets du Poitou : Petits et grands ont apprécié les deux animations vedettes concoctées par Georges Lefèbvre, l’initiateur du Marché de Condé.

 

Dominique Moyse, maire du centre bourg de Condé-en-Brie et conseiller régional Hauts-de-France, était « ravi également d’avoir

une nouvelle fois accueilli des élus et acteurs du territoire ». Le Marché de Condé étant récent, l’édile n’a pas encore rencontré, au détour d’un étal ou près d’un mange-debout, tous ses collègues maires du coin. Cela se fera sans doute au cours des prochaines éditions.

 

Quant à Georges Lefèbvre, il était une fois encore satisfait du déroulement de cette nouvelle édition. « Je le répète depuis le lancement,

mais je tiens vraiment  à remercier celles et ceux qui viennent à ce rendez-vous, commerçants, artisans, animateurs et public, confie

le gérant de la supérette, le prochain marché se tiendra donc dimanche 16 août, avec une exposition de voitures anciennes. »

 

Marché de Condé. 1er et 3ème dimanche du mois. Espace de Sade. 02 330 Condé-en-Brie.

DB

Crédits photos : RX10 / LARIMAL

 

 

 

 

 

Les délices de Léa

 

Léa Tripault produit du miel et des dérivés de l’apiculture à La Ferté-Gaucher, dans le département tout proche de la Seine-et-Marne.

 

 

 

 

 

« J’ai créé mon entreprise en début d’année 2020, confie la jeune apicultrice, comme mon père faisait du miel et que j’aimais bien la vente,

j’ai souhaité continuer à produire avec lui et faire les marchés. Nous ne mélangeons pas nos miels. Je propose à la vente du miel et des dérivés. Vous avez les confitures au miel, les pâtes de fruit au miel, les pains d’épices, les nonnettes, de l’hydromel.

En fait, je présente des produits qu’il y avait avant et que nous ne retrouvons plus maintenant. J’essaie d’avoir une offre diversifiée. »

 

Savoir +

 

Les délices de Léa au 06 38 48 39 93.

 

 

De gauche à droite : Roxane Fleuchot et Carine Verdoolaeghe
De gauche à droite : Roxane Fleuchot et Carine Verdoolaeghe

 

 

 

La Ferme de Fontenelle

 

Située sur la commune de Montigny-lès-Condé, chère au cœur du maire Georges Verdoolaeghe, la ferme de Fontenelle produit entre autre des lentilles vertes.

 

 

 

 

 

« C’est un légume sec qui se récolte en ce moment, explique Roxane Fleuchot, belle-fille de Carine Verdoolaeghe, figure emblématique

du Team Condé Moto Verte, nous utilisons pour cela une moissonneuse-batteuse. C’est une moisson très délicate car il faut faire attention

aux pierres. Les lentilles se conservent très bien. Elles se consomment en salade froide ou en plat chaud bien connu avec des saucisses.

Nous produisons également de l’huile de colza et la nouveauté de cette année sera la production de pois chiches. Si tout va bien, il y aura aussi de la farine de sarazin. »

 

Savoir +

 

La Ferme de Fontenelle au 06 83 68 16 56.

 

 

 

Marie-Claire Guerault, apicultrice.

 

Marie-Claire Guerault produit du miel à Esternay, commune située

à quelques encablures de Montmirail dans le département de la Marne.

 

« Je me suis lancée il y a quatre ans en posant des ruches dans mon jardin, explique l’apicultrice, je fais un miel toutes fleurs comme l’on dit.

C’est un miel issu de diverses fleurs et espèces végétales comme l’aubépine

de printemps, les arbres fruitiers, le tilleul, l’acacia. Il y a également un peu de luzerne. Je récolte 50 kg de miel par an. »

 

 

Pour l’apicultrice, les abeilles sont en danger et la mort des pollinisateurs n’est pas due qu’aux pesticides. Marie-Claire Guerault

ne connaît pas toutefois les tenants et aboutissants qui jouent un rôle moteur dans la disparition des abeilles à miel. Elle connaît bien, par contre, le frelon asiatique. « Il est là, confie l’apicultrice, il vient au pied des ruches mais ne peut pas entrer car elles sont équipées

de portes anti frelons. J’ai installé des pièges. Je mets du vinaigre, de la bière et du cassis dans une bouteille. Ça marche bien. »

 

Savoir +

 

Marie-Claire Guerault au 06 64 70 50 49.

 

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