Château-Thierry. Soutien de l’ARS à Jacques Krabal et à ses méthodes : STOP ou ENCORE ?

Sébastien Eugène, maire de Château-Thierry, communique.

 

Depuis maintenant 3 ans, la présidence du Conseil de surveillance de notre hôpital

par le député Jacques Krabal était irrégulière.

 

 

 

Elle l’était au vu et au su de tous, sans que l’Agence régionale de santé (ARS) ne trouve rien à redire alors que dans sa décision

n° 2018-35 I du 12 avril 2018, le Conseil constitutionnel avait prononcé l’incompatibilité d’une présidence d’hôpital avec le mandat

de parlementaire. Personne ne pouvait l’ignorer : ni par mes signalements ni par ceux, nombreux, des médias.

 

Suite aux élections municipales, l’ARS s’est enfin décidée à y mettre fin. L’élection du président du conseil de surveillance s’est tenu

ce jeudi matin.

 

Rebondissement cette nuit : l’ARS a sorti à la toute dernière minute un arrêté nommant... Jacques Krabal au conseil de surveillance !

 

Cette nomination est étonnante à plus d’un titre :

 

- D’abord, elle s’est faite au petit jour et n’a été communiquée que ce matin, une heure avant la tenue du conseil.

- Ensuite, cette nomination ne s’est pas faite dans le collège des « élus » ... mais en tant que « personnalité qualifiée » ! Au même titre que les représentants des patients par exemple...

- Enfin, ce siège pour une personnalité qualifiée était vacant... depuis 3 ans ! Étrange, non ?

 

Je pose la question : dans quel pays vit-on pour que de telles nominations puissent encore arriver?

 

Le vote s’est tenu et Étienne Hay, Président de l’Agglomération, qui avait promis à tous et à ses plus proches amis, de ne pas briguer

la présidence (...) a été élu, à une voix près !

 

L’élection s’est faite à la majorité relative et non à la majorité absolue comme l’exigent les textes.

 

Dans quasiment toutes les communes de France, c’est le maire de la commune où se situe l’hôpital qui préside le Conseil

de surveillance : à Soissons, à Laon, à Reims. C‘était sans compter sur Jacques Krabal et la complicité de l’ARS : ce ne sera pas le cas

à Château-Thierry.

 

Aujourd’hui, il me semble avoir deux options :

 

Abandonner et laisser le personnel hospitalier ainsi que les patients aux mains de ces méthodes. En 2007, un projet de 50 millions d’euros avait été validé par l’Agence régionale de l’hospitalisation... depuis, que s’est-il passé ?

 

L’autre option, c’est de continuer à me battre avec tous ceux qui le souhaitent pour que l’hôpital et le Sud de l’Aisne puissent repartir

sur des bases plus saines, comme je l’ai fait en mairie depuis 3 ans.

 

Alors que les Castels et les Sud-Axonais placent de grands espoirs dans ma capacité à assainir et à dynamiser notre territoire,

je ne me vois pas les abandonner. Je continuerai donc le combat.

 

Dès ce soir, je demanderai au Conseil municipal d’engager des poursuites auprès du Tribunal Administratif contre les manquements

et actions de l’ARS, complice de ces méthodes que nous espérions révolues.

Ville de Château-Thierry

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Latour (vendredi, 12 juin 2020 16:57)

    sortir par la porte, entrer par la fenêtre
    Se dit de quelqu’un dont il est impossible de se débarrasser

    «Le vote s’est tenu et Étienne Hay, Président de l’Agglomération, qui avait promis à tous et à ses plus proches amis, de ne pas briguer la présidence (...) a été élu, à une voix près»
    "Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent" ?
    Henri Queuille

    Pour parler de promesse, Sébastien Eugène est mal placé, non?