Dormans. Emmanuel Macron a honoré sa promesse

 

Le Chef de l’État  avait promis de se rendre au Mémorial des batailles de la Marne

de Dormans, en juillet 2018, dans le cadre du Centenaire 14-18.

Emmanuel Macron a honoré sa promesse un peu plus d’un an après, en rendant hommage, jeudi 14 novembre, aux soldats tombés en septembre 1914 et juillet 1918.

 

 

 

 

Accueilli sur fond de Marseillaise aux environs de 11h10, le Président a passé les troupes en revue où toutes les armes étaient représentées. Emmanuel Macron a ensuite déposé une gerbe de fleurs à l’ossuaire avant que des écoliers de Dormans entonnent

la Marseillaise.

Le Chef de l’État, qui porte une attention particulière au monde combattant, a poursuivi en saluant l'importante délégation

de porte-drapeaux et anciens combattants déployée dans  le cloître. Après un serrage de mains des personnalités entassées

sous le chapiteau translucide, Emmanuel Macron s’est rendu à l’intérieur de la chapelle supérieure du mémorial pour échanger

avec d’anciens collégiens de Dormans sur leur travail de mémoire débuté il y a deux ans.

 

Une bourgade champenoise sous surveillance

 

Le Président de la République a quitté les lieux vers 13h15, non sans avoir une nouvelle fois serré les mains d’un public cantonné derrière des barrières de sécurité, à l’extérieur de l’enceinte du parc du château. Des «bravo», «ne lâchez rien», mais également 

des «bouhhh», et aussi un «il faut faire quelque chose pour tout le monde» ou encore un «des agriculteurs se suicident tous

les jours», sont alors montés de la foule rassemblée. 

 

Un hélicoptère faisant des ronds dans le ciel, une pléthore de forces de gendarmerie en faction, ici et là, une fouille des véhicules,

un déminage du matériel des journalistes et photographes : De nombreuses mesures de sécurité ont été prises avant l’arrivée d'Emmanuel Macron. «En tous cas, les gendarmes en poste devant chez moi sont très aimables avec les clients qui entrent ici, lance

la patronne de la Maison de la Presse, ils disent bonjour à tout le monde.»

Des consignes avaient sans doute été données pour faire passer, non pas la pilule, mais le désagrément occasionné par la visite

du Président de la République. 

DB

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0