Saint-Eugène. Le Camping de la Touffe, c'était mortel !

Le spectacle annuel de l’association culturelle sur le passé de nos vallées (ACPV) qui s’est déroulé à Saint-Eugène le week-end de la Pentecôte, a connu cette année encore un beau succès populaire.

 

L’édition 2018 aura été marquée par le décès brutal de Serge Skoda, employé communal chargé de l’entretien du bourg de Saint-Eugène. Âgé de 52 ans, cet ancien adhérent de l’ACPV est mort dans la nuit du 19 au 20 mai. Un hommage lui a été rendu sur scène avant le début des cinq dernières représentations.

 

The show must go on

 

Si quelques spectateurs ont trouvé « qu’il y avait moins monde qu’en 2017 » le dimanche après-midi, les organisateurs ont constaté, pour leur part, que le public était bien au rendez-vous à 22h30 pour assister à la cinquième représentation de la journée, suivie de l’incontournable feu d’artifice musical.

 

Le nombre important de spectateurs attendus sur ces trois jours de festivités avait d’ailleurs contraint l’ACPV à appliquer une

« mesure » inédite, devenue quelques jours avant la Pentecôte une « recommandation » de la sous-préfecture de l’arrondissement de Château-Thierry : la mise en place d’un Dispositif de Premiers Secours.

Ce dispositif assuré par l’Union Départementale des Premiers Secours de l’Aisne, secteur Soissons, a joué son rôle pendant le week-end, sur scène, et parmi le public.

Un rôle qui demande un certain cachet...

 

La sous-préfecture souhaiterait couler les manifestations montées par des associations qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.

 

Côté animations, les projecteurs se sont dirigés cette année sur les associations locales. Le marché artisanal a permis aux chalands de faire quelques achats de produits de bouche ou de décoration maison.

 

Trier, c’est gagné !

 

Devant la montagne de déchets, pour la plupart ménagers, produits lors des années précédentes, l’ACPV a mis en place lors de cette édition un pôle de tri sélectif afin de réduire le poids et

le coût de la collecte.

 

Des bacs, au nombre de quatre, déchets ménagers, déchets recyclables, déchets compostables, déchets pour « poules et canards », et un container à verre étaient à la disposition du public. Sous l’œil attentif de bénévoles de l’association, chaque tri correctement effectué était récompensé par un objet publicitaire.

Ce tri sélectif a permis de diviser par trois le poids des déchets ménagers.

 

Grâce à l'abnégation de près de 90 bénévoles, et le soutien sans faille de nombreux partenaires institutionnels et privés, la culture a une nouvelle fois tenu son rang dans la pointe sud du département de l’Aisne. Pourvu que cela dure. DB

Crédit photos : RT / Benji / Henri Gandon

 


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Commentaires: 1
  • #1

    Marie-Hélène (samedi, 26 mai 2018 08:28)

    Super