Vallées-en-Champagne : le sol, une ressource complexe

La terre fertile diminue partout dans le monde du fait des actions humaines. Pour mieux comprendre l’impact de nos actes sur les sols, il convient de connaître leur constitution et leur fonctionnement. Dans le cadre de la préservation de la qualité de la ressource en eau, l’USESA (Union des Services d’eau du Sud de l’Aisne) et le PETR-UCCSA (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural- Union des Communautés de Communes du Sud de l’Aisne), en partenariat avec l’agence de l’eau Seine Normandie ont invité les habitants du territoire à participer à un atelier dédié à la connaissance du sol, l’épiderme de la Terre.

 

C’est à Baulne-en-Brie que s’est déroulé cet atelier en présence de 15 participants venus de villages proches comme notamment Montigny-lès-Condé, La Chapelle Monthodon mais aussi plus éloignés comme Trélou-sur-Marne, Chartèves ou encore Cutry, un bourg de 125 âmes situé dans le canton de Vic-sur-Aisne. Les possesseurs de potagers ont été accueillis par Nelly Triconnet, vice-présidente de l’USESA, Sandrine Viet, chargée de mission

« Protection de la ressource en eau » à l’USESA, Laetitia Morel, chargée de mission « Gestion durable des espaces publics » au PETR-UCCSA et Catherine Lawnizack de l’association Picardie Nature. Cette dernière assurant l’animation de l’atelier.

 

Pendant près de 3 heures, les « élèves » ont planché sur le plus grand réservoir d’eau. Cet atelier a permis de nombreux échanges d’une part, sur la définition d’un sol : de quoi est-il composé, diversité des sols et d’autre part, sur les outils  visant à l’améliorer sans toutefois le perturber, comme notamment les buttes de culture, le paillage, la culture d’engrais verts ou encore les courbes de niveau. Ces dernières créent en effet des poches d’humidité. Les plantes n’ont, alors, pas besoin d’eau.

 

A l’issue de la rencontre, les participants ont procédé à l’analyse de leur échantillon de terre prélevé à 30cm de profondeur. Catherine Lawnizack a, quant à elle, déposé ensuite quelques gouttes d’eau oxygénée puis d’acide chlorhydrique sur les petits tas de terre ; opération révélant alors la présence ou non de matière organique et de calcaire.

Chacun a ainsi pu se rendre compte que chaque sol est unique. DB

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